Réuni autour de son comité central, une semaine après le transfèrement de Charles Blé Goudé à la CPI, comme s’il ne s’y attendait pas, le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo a qualifié le régime d'Alassane Ouattara de "dictature" au "visage hideux". Le FPI n’a pas été tendre à l’égard du pouvoir en place à Abidjan le samedi 29 mars. Dénonçant de "graves dérives totalitaires" du pouvoir, le FPI a ainsi fait savoir qu’il allait organiser "dans les meilleurs délais et dans une logique de ripostes graduées" de "grandes actions de masse, il est évident que le dialogue politique est un leurre" et la réconciliation "un échec", estime encore ce parti.A peine quelques semaines c’est-à-dire le 15 avril, que monsieur Affi N’guessan président du FPI se dit prêt à reprendre le dialogue sous conditions. "Nous sommes ouverts, prêts à reprendre le dialogue", a-t-il déclaré, au terme d'une rencontre avec la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies et chef de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Aïchatou Mindaoudou. M. Affi N’guessan avait-il suffisamment mesuré la portée de sa décision de rompre les discussions avec le gouvernement Ouattara? A quel jeu joue le FPI? Nous vous invitons à écouter la Vice-présidente de ce parti Madame Marie Odette Lorougnon pour comprendre la position de son parti face à l’actualité politique en côte d’Ivoire.