La diplomatie française en Afrique vise un seul objectif : Induire les africains en erreur afin de les utiliser contre eux-mêmes. Cette stratégie répond à des principes que l’on peut résumer ainsi : Vis-à-vis de l’opinion publique, apparaître le moins possible de manière voyante au premier plan sur le terrain des opérations, éviter les pertes humaines dans son camp afin de ne pas « réveiller » son opinion interne dormante, bercée dans l’illusion d’une guerre juste et humanitaire ; sachant par ailleurs que l’usage croissant de bombardements aériens contribue également à cette nécessité. Cultiver et maintenir la division, la haine et les rancœurs, tendre l’atmosphère entre les Africains ; bref faire en sorte que l’Africain déteste l’Africain et, à l’opposé, vénère et courtise le conquérant, enfin justifier la présence militaire permanente sur le continent, en prétextant empêcher que les Africains ne s’entretuent davantage. Comment expliquer le silence voire l'indifférence des médias français et de la société civile face à la politique criminelle de l’armée française en Afrique ?Le Tchad, le Mali, la Libye, la Cote d’Ivoire et la République Centrafricaine (RCA) représentent certainement aujourd’hui l’exemple le plus caricatural de l’ingérence militaire française en Afrique.
