La deuxième guerre civile centrafricaine a éclaté en décembre 2012 entre le gouvernement centrafricain et les opposants regroupés au sein de la Seleka. Ces « rebelles » accusent le président centrafricain François Bozizé d'avoir failli à respecter les accords de 2007 qui mirent fin à la précédente guerre civile. Les membres de la Seleka démarrent alors une offensive militaire le 10 décembre 2012, s'emparant de plusieurs villes majeures dans le centre et l'est du pays. Les Forces armées centrafricaines ne parviennent pas à faire face. Le Tchad voisin, répond aux appels du président Bozizé et accepte d'envoyer des troupes d'interposition. La France en revanche refuse dans un premier temps de s'engager, Bozizé étant arrivé au pouvoir suite à un coup d'Etat en 2003 provoquant la guerre civile de Centrafrique. Le 24 mars 2013, Bozizé s'enfuit au Cameroun, la Seleka annoncent la prise du palais présidentiel et son chef Michel Djotodia s'auto-proclame président de la République2. L’ambassadeur Charles-Armel Doubane explique en details tous ces conflits qui minent ce pays et les conséquences sur les autres pays Africains.